Niko
mardi 30 octobre 2007
Mon nom c’est O-X-M-O…
Niko
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vendredi 19 octobre 2007
Togo 0 – 2 Mali
Vendredi 12 septembre, veille du match ô combien important de la France contre les Iles Féroé (Attention ceci n’est pas une blague :) )
Chez nous aussi c’était jour de match mais celui-ci avait un vrai enjeu : Togo – Mali. Il s’agissait en effet du match décisif de la poule 9 qui comptait pour les éliminatoires de la CAN. En cas de défaite, l’une des deux équipes n’irait pas à la Coupe d’Afrique des Nations en Janvier.
Toute cette tension à venir ne me laissa pas indifférent, a tel point que je décidais d’informer mon siège parisien pour les prévenir que je ne me sentais pas très bien et que j’allais passer la journée chez moi à me reposer…Dix minutes plus tard, (juste le temps d’embarquer un de mes employés, et accessoirement de lui accorder sa journée), j’étais dans un taxi avec « Euloge » direction Lomé.
Au Bénin, le taxi ne se prends qu’une fois qu’il est bondé (pas juste plein... j’insiste, il faut qu’il soit bondé) Une fois le quota de 7 personnes atteint (enfin…huit, si je compte le bébé d’une des passagères) notre petite berline put commencer son road trip vers le Togo.
Le trajet aller a été relativement simple étant donné que je dormis jusqu’à la frontière. Une fois passée les quelques formalités douanières habituelles, je sortais de mon sommeil pour observer le paysage…Au bout de dix minutes je ne souhaitais qu’une chose : me rendormir pour ne plus avoir à regarder les dépassements du chauffeur. Ma légère angoisse fut de courte durée car c’est à ce moment qu’un gentil gendarme béninois décida de nous contrôler. Et là, l’apothéose pour l’européen que je suis. Je n’avais pas remarqué, mais depuis la frontière nous n’étions plus 8 mais neuf. En effet le frère du conducteur s’était invité…dans le coffre. Personne dans la voiture ne semblait s’inquiéter de son sort et le gendarme encore moins car ce dernier ferma les yeux et nous pûmes donc reprendre notre route pour la modique somme de 200 FCFA (0,3 €).
Nous arrivâmes à Lomé vers 11h30, le temps de retrouver notre contact togolais du jour et nous nous dirigions vers le stade.
Ce n’était pas la première fois que j’allais voir un match en Afrique, mais là on peut vraiment dire que c’était un truc de fou.
Tout d’abord il faut arriver en moyenne 3 heures avant la rencontre lorsque, comme moi, tu as pris les places les moins chères du stade (pour être là où il y a de l’ambiance). Ensuite tu te fais une place tant bien que mal au milieu de la foule, puis tu parles à tous les togolais qui sont autour de toi dans un rayon de 20 mètres et qui hallucinent de voir un yovo (blanc) ici (je n’en ai pas vu beaucoup non plus, je pense que dans les tribunes populaires nous devions être 5…dont trois albinos).
Les trois heures passent assez vite, entre pronostics divers, achats de nourriture et de boissons (il y a plus de choix que dans un stade de basket aux Etats-Unis) et quelques photos prises rapidement. Il faut également savoir un truc, le stade comptait entre 30 et 35000 spectateurs et au moins 1 togolais sur cinq avait amené son sifflet, rajoutez à cela les quatre fanfares et vous aurez plus d’ambiance qu’il n’en faut pour gigoter votre petit arrière train rebondi par l’engourdissement des deux heures passées dans le taxi.
Après plus de 5 heures passées au stade nous décidions de partir 5 minutes avant la fin du match car le Mali avait marqué. Là encore ce fut un choix judicieux car les pierres commençaient à voler dans notre direction et des bagarres éclataient un peu partout. En sortant du stade le chauffeur du taxi dans lequel nous étions montés n’a rien trouvé de mieux que de « faire du bruit » auprès des policiers qui nous entouraient : bilan une bonne gifle donnée par le gradé de service et nous déguerpissions aussi sec ; notre chauffeur se retrouvait beaucoup moins loquace par la même occasion.
Pour le trajet retour, Euloge voulait nous faire économiser 800 F (1,2 €) en prenant deux taxis. Le premier devait nous amener jusqu’à la frontière togolaise puis le deuxième devait faire le trajet restant jusqu’à Cotonou. Les 40 Kms qui nous séparaient de la frontière furent assez tranquilles car nous étions 4 petits gabarits à l’arrière, entendez par là 4 adultes de moins de 30 ans. La deuxième partie fut quant à elle légèrement plus pénible : 4 adultes mâles, dont 3 de plus de 35 ans (la corpulence évolue avec l’âge ici…) se tassant tant bien que mal à l’arrière. Personnellement je passai deux heures avec une fesse coincée contre la portière l’autre sur Euloge, si vous rajoutez à cela le fait que la douane nous arrêta 6 fois, la gendarmerie 3, que les passagers s’arrêtèrent pour dîner (chacun leur tour) et que le chauffeur disparut une quinzaine de minutes pour se soulager vous aurez un aperçu assez réaliste de mon voyage ;)
Quoiqu’il en soit ce fut une vraie bonne expérience, j’ai mis 2 jours à m’en remettre mais cela valait le coup. Je me dois également de saluer la bonne initiative d’Euloge qui décida de rentrer le soir même et de ne pas passer la nuit à Lomé. En effet, le samedi matin j’appris que la frontière avait été fermée jusqu’au lundi pour les élections législatives togolaises. Sans sa clairvoyance j’aurais été de nouveau obligé d’écrire un mail à ma hiérarchie et qui sait ce que j’aurais du inventer ?
Niko
Pour les footeux voici une brève analyse du match qui opposa les éperviers du Togo aux aigles du Mali :
Avec toutes ses stars sur le terrain (Keita, Diarra, Kanouté) le Mali partait logiquement favori, toutefois pour les avoir déjà vu jouer à Cotonou, ces derniers, bien que disposant de grandes individualités aux gabarits hors normes,ont du mal à pratiquer un football d’équipe. Le Togo (enfin…Adebayor) fit donc le jeu pendant toute la première période mais ne réussit pourtant pas à marquer, ce que le Mali parvint à faire dès sa première incursion dangereuse dans le camp togolais. Les maliens ouvraient la marque grâce à un petit centre à ras de terre repris astucieusement au second poteau par Kanouté le tout à la 44ème minute. La seconde période fut plus laborieuse. Le Togo partant à l’abordage, son adversaire du jour, quant à lui, se contentait de contrôler le match et de jouer en bloc.
Antoine, Euloge et moi-même décidions de quitter le stade à la 87ème minute, malheureusement pour nous c’était trois minutes avant le second but malien…Heureusement pour nous c’était avant l’envahissement du terrain, la bagarre générale et l’agression au couteau d’un joueur malien.
Le Mali sera bel et bien à la Can mais pour pouvoir tenir la dragée haute à des équipes telles que le Ghana, la Côte d’Ivoire ou le Nigeria il faudra qu’il affiche d’autres valeurs que celles qu’il a montré ce vendredi.
Niko : journaliste intérimaire à l’équipe béninoise
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... Quand tu nous tiens !
Voilà comment tout a commencé…
Je crois que Niko est arrivé en Afrique avec l’idée mais qu’il n’a pas eu le temps les premiers mois de savoir comment mettre son plan à exécution. Or ,cette idée ne l’a pas quitté, il a même pensé à m’en parler juste avant que je ne parte et je n’ai malheureusement pu apporter que le strict minimum. Mais c’était déjà un début… Rangées dans le placard, nous n’y avons plus pensé. Mais une passion est une passion et Niko a été pris d’une envie il y a environ 1 mois. Je lui rappelais que vivre sa passion pleinement était bien meilleur que d’avoir un semblant d’avant-goût. La chance nous souriait et à peine avais-je terminé ma phrase que Niko se précipitait sur son téléphone pour demander à son ami Sylvain, en départ imminent pour un congé en France, de nous aider dans cette longue aventure.
Qu’elles ont été longues ces 3 semaines d’attente ! Jamais nous n’avions été plus contents que Sylvain se remette au boulot ! ( ce qui a dû lui paraître légèrement louche…)
Voilà ! Tout était réuni pour enfin combler notre manque. Eh oui, je dis bien manque car Niko m’a dit encore ce matin « Rien à foutre, j’en veux 50! »
Nous avions solennellement fixé la date à aujourd’hui, car ayant attendu depuis si longtemps nous avions décidé de ne pas nous précipiter et de faire les choses bien…
Après un petit brief hier soir pour être sûrs de ne rien oublier, je me suis occupée, aujourd’hui, des derniers préparatifs.
Ça y est ! Enfin ! J’ai tout sous les yeux et c’est avec émotion que je peux vous dire : qu’est-ce qu’on va les kiffer nos sushis !!!!! ;-)
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Big Jack Daddy
Notre premier visiteur au Bénin ne fut autre que mon père. Initialement ce n’était pas ce qui était programmé mais ce fut pourtant le cas. En effet le premier aurait du être mon sincère ami de toujours : Rico. Pourtant quelques menus détails ont perturbé son arrivée ou plutôt son départ.
Je vais d’ici quelques lignes vous narrer le séjour de mon père mais je me dois, par égard pour nos futurs amis travellers, de vous expliquer les causes du non-voyage (c’est un peu comme un non-anniversaire sauf que ça coûte plus cher) de mon pote.
Six semaines après mon départ, Rico m’appela pour m’annoncer qu’il arrivait au Bénin début août. Personnellement j’étais hyper content. D’une part, je revoyais un de mes meilleurs potes plus tôt que prévu, d’autre part j’avais pleins de nouveautés à lui faire découvrir, enfin j’avais oublié quelques trucs en France et c’était une occasion comme une autre de les récupérer ;)
Après avoir fait ses vaccins, checké ses valises et fait mes courses…Rico était enfin prêt à poser le pied en Afrique. Il m’a donc appelé un mercredi, tout content, pour m’annoncer qu’il débarquait le dimanche soir…. J’imaginais donc un petit programme alléchant à base de visite des parcs animaliers, tours en pirogue, survol en ULM et autres réjouissances nocturnes qui aurait plu à mon ami. Oui mais voilà, le garçon est distrait, à tel point qu’on en oublierait parfois que le surnom qui lui colla à la peau pendant des années n’était autre que Perrin…
Vendredi soir, 20 heures, 2 jours avant son arrivée (Est-il bien utile de rappeler qu’à cette heure les ambassades sont fermées jusqu’au lundi matin ?), je reçois un nouveau coup de téléphone de mon ami mais cette fois son ton avait changé, on pouvait sentir l’angoisse dans sa voix.
« -Niko ?
-Ouais ?
- Put….Faut un visa pour le Bénin ?... »
Tout est dit….Attention nous n’avons pas à faire ici à quelqu’un qui n’a jamais voyagé. En effet ce dernier est allé à peu près partout où il y a des jolies choses à voir, pourtant il n’a jamais pris un seul visa dans sa vie….Rajoutez à cela le fait que sa maman soit hôtesse de l’air et que ce soit elle qui règle ses formalités touristiques et vous aurez l’explication complète. Certains, plus au fait des législations douanières, me diront qu’il n’avait qu’à prendre un visa touristique d’une journée en arrivant…Eh bien non, car désormais Air France et la Ram refusent les passagers sans visa. Il reste bien un dernier moyen de passer outre ces formalités de bas étage mais celui-ci est à peine légal, ne tient qu’au fait que je travaille à l’aéroport et je suis sûr que vous ne voulez pas le connaître ici.
Ne te méprends pas Rico, je ne me moque pas, je fais juste circuler une info véridique que l’on a trop tendance à considérer comme une simple légende urbaine…Pour venir au Bénin, il faut chopper un visa.
Rico a aujourd’hui décidé de s’exiler dans un pays qui lui semblait plus accessible car atteignable en train : La Suisse…Ce qui me fait rire c’est qu’il a du se poser la question de savoir quels titres de séjours étaient exigés là-bas.
Fais pas trop la tête mon Rikou et viens nous voir bientôt, en attendant regarde c’que t’as loupé.
xxx
Mon père, fort de l’expérience malheureuse de mon ami, avait quant à lui pris son visa. Il avait par la même hérité de toutes les courses qui m’étaient destinées mais il avait également ramené les siennes. En effet « Big Jack Daddy », comme il est ici nommé, avait du oublier que son fils gérait un duty free car ma première mission fut de lui faire franchir la douane sans fouille au corps. Mais pourquoi me direz-vous ? Simplement car il avait amené le strict minimum pour 3 semaines au Bénin : 5 cartouches de clopes, 2 litres de J&B et une bouteille de Rosé…Là encore un petit conseil à nos amis voyageurs, on trouve tout ça ici J
Après cette arrivée tonitruante, je le laissais décompresser deux ou trois jours en ville et lui organisais un petit voyage de 5 jours en direction de Lokossa où il aurait du voir des hippos (oui mais le papa hippo est mort et la famille se cache en ce moment) et Possotomé (ville thermale…inondée ;)
De retour à Cotonou mon padre débordait de vie, nous racontant ses expériences avec Delphin et Sylvestre [1] (guides à Lokossa et Ouidah) dans la cabane du féticheur ou bien encore ses tours en pirogue organisés par Théo sur le lac Ahémé. Bref il était bien !
Pour son retour en ville je lui fit visiter personnellement les deux grands marchés de Cotonou : Missébo pour les fringues et l’atmosphère électrique qui y règne et Tokpa pour son gigantisme, ses odeurs, ses dédales et ses fétiches. Ces deux expériences ne sont pas forcément les plus simples à vivre lorsque tu arrives pour un laps de temps aussi bref. Par exemple, j’ai seulement amené Raf là-bas au bout d’un mois et demi et certains de mes amis ici n’y ont pas encore mis les pieds mais c’est définitivement quelque chose à voir à Cotonou.
Après l’agitation urbaine, j’envoyais mon père vers le calme de la lagune et notre fameux guide Boniface avec qui il passa toute la journée au fil de l’eau. [2]
Nous sommes ici à la moitié du séjour, mon père avait vu l’Ouest béninois, désormais il était temps de prendre cap à l’Est : Porto-Novo et Adjara.
Porto-Novo est la capitale administrative du Bénin, c’est aussi une ville à l’ambiance afro-cubaine que j’aime beaucoup. Je l’envoyais la-bàs au Centre Songhaï, réputé dans toute l’Afrique de l’Ouest pour tous les agronomes qui y sont formés et les produits qui y sont cultivés. Il put savourer à loisir le porc grillé et le piron, spécialités de la région. Le lendemain, Alphonse [3], Djembé-man d’Adjara l’attendait pour lui faire passer la journée en brousse au milieu des habitants. Il y découvrit le travail et la fabrication de l’huile rouge mais également quelque chose de plus familier : la distillation du Sodabi (eau de vie locale à 268° J , il faut savoir que chaque village possède son propre alambic artisanal)
Enfin comme il ne trouvait que ce n’était toujours pas assez, je l’envoyais plus au Nord vers Abomey, la cité des rois. William l’attendait là-bas pour lui faire découvrir tous les environs à bord de sa moto. [4]
Je suis obligé de passer assez vite sur tout ce que mon père a fait car une simple page ne couvrirait à peine qu’une demi-heure de ce qu’il a pu partager avec tous les habitants qu’il a côtoyé. Toutefois je tiens à remercier tous ces gens qui ne lui ont pas seulement permis de découvrir le pays mais qui ont vraiment passer du temps avec lui, comme s’il était leur ami depuis toujours. Aucun d’eux ne s’est forcé et chacun y a pris du plaisir. Je pense que s’il y a une seule leçon à tirer de tout cela c’est l’échange.
Pour clore cet article je voudrais également dire que mon père ne s’est pas laissé démonter. Tout au long de son séjour, il a voyagé en taxi moto (zem) ou en taxi-brousse. Une seule fois il s’est accordé le luxe de payer le double pour n’être que le seul passager à l’avant. Enfin il faut également lui rendre hommage sur le fait que la bouteille de J&B qui semblait tellement essentielle à son arrivée (elle avait fait 6000 Kms avec lui, ne l’oublions pas) n’a absolument pas fait le poids dès lors qu’elle fut mise en balance contre un bon jus d’ananas pressé.
Pour toutes ces choses, je me dois de paraphraser le plus grand commentateur sportif de tous les temps (Georges Eddy) pour dire que Big Jack Daddy était bien dans la place à Cotonou.
Niko
Pour toute info supplémentaire sur le Bénin contactez Jacky : jackyruellan@hotmail.com
PS : les numéros dans le texte se rapportent à la vidéo, pas aux photos :)
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mercredi 10 octobre 2007
Mon Scooter
Ceux qui me connaissent savent que les deux roues et moi ce n’est pas une grande histoire d’amour.
Ma première expérience malheureuse débuta assez tôt : vers l’âge de 6 ans j’entrepris de dompter un quad pour enfant au bord de la plage de St Lunaire…Bilan deux dents de lait cassées et le mythe de la petite souris qui s’envole…Comment continuer à y croire quand tes dents sont restées enfouies à jamais sous une motte de sable et que pourtant le petit mulot t’a laissé une pièce sous ton oreiller.
Quelques années plus tard, après une thérapie reconstructive inefficace pour résoudre mon problème des souris je décidais au cours de l’été 1994 de faire le fou sur une bonne vielle motobylette (eh oui une motobylette et non pas une vulgaire mob’ des campagnes…les experts s’y retrouveront, pas vrai Ben ?)…Bilan une bonne vautre et un mollet brûlé par le pot d’échappement sur quinze centimètres….
Là-dessus j’optais pour le break…pas la séparation définitive mais j’avais besoin de temps pour me retrouver et être sûr de mon amour des deux roues.
Comme souvent dans les relations où l’on souffre, on hésite, on a du mal à y croire de nouveau de peur de tomber de plus belle. Je ne vais pas vous mentir, je suis passé par là. Pourtant l’été dernier au cours d’un banal pique-nique entre amis je décidais de me remettre en selle…Une fois de plus ce fut le désastre…10 mètres parcourus et là…. l’hésitation la plus totale. Je ne savais plus s’il fallait que j’accélère ou que je calme la bête…La peur de l’engagement me direz-vous…peut-être…ou bien plus simplement le fait que je n’arrivais pas à trouver mon équilibre…Bilan un virage foiré à 2 à l’heure devant tous mes potes et une bonne galte sur le sable qui me vaut aujourd’hui encore une grosse cicatrice sur l’avant-bras.
Je vous avoue que j’ai cru un moment que j’étais perdu pour les 2 roues, condamné à vivre comme des milliers d’autres dans le carcan motorisé d’une petite berline de papa. Après tout ce n’était pas si grave, j’aurais pu m’en contenter…Oui mais ici les motos sont reines et près de 500 000 Cotonois en possèdent, en plus Raf arrivait et il lui fallait un moyen de locomotion…Le sort en était jeté, pour briser la malédiction je décidais d’en acheter une sans l’avoir essayé…elle apprendrait bien à m’aimer sans me faire de mal…celle-là.
Après quelques tentatives il semble qu’aujourd’hui nous arrivons à nous entendre, elle ne m’a toujours pas jeté par terre et je ne l’ai toujours pas envoyé à la casse. C’est vrai que nous y allons pas à pas et que je ne tourne que le dimanche mais elle semble m’apprécier et plus encore elle n’est pas jalouse puisque Raf monte avec moi et qu’elles semblent se comprendre. Le we dernier elles sont même parties ensemble juste toutes les 2…sans moi…à croire que j’étais presque devenu invisible…
Là encore ce fut le déclencheur. Je décidais de les laisser vivre leur destinée et de ne plus m’interposer dans leur amour naissant…Je rentrais un peu dépité à la maison quand soudain je vis une jolie petite 125 cross au coin de la rue qui me lancait un regard aguicheur ;)…Ma prochaine acquisition me dis-je instinctivement…Il est encore un peu tôt pour vous la présenter mais dès que l’on aura brisé la glace (façon de parler car personnellement je n’espère rien briser, ni mes os, ni sa glace) je vous enverrais quelques photos.
Niko
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vendredi 5 octobre 2007
Sohava
Niko
PS : Pour contacter Boni...
AHISSOUVOU T. Boniface
Conducteur des touristes
Tel : 90 01 47 81 / 97 58 98 52
Email : bonifaceahissou@yahoo.fr
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lundi 1 octobre 2007
4 Hundred years
Cela faisait presque un mois que je n’avais pas écris sur ce blog, ce n’est pas que je n’avais pas envie de donner de nouvelles mais comme Raf j’ai été pas mal occupé par mon boulot et l’organisation du voyage touristique béninois de mon père.
Aujourd’hui je répare donc tout cela en vous parlant de ce que nous avons fait le we dernier.
Lorsque je suis parti pour le Bénin, il y avait quelques trucs très simples que je voulais faire : Voir un vrai match de foot africain, partager la vie des gens dans les villages, me balader en brousse…et si c’était possible voir Tiken Jah en concert sur son continent : L’Afrique.
Pour les moins avertis, Tiken c’est l’artiste emblématique reggae de l’Afrique, pour moi c’est le Bob francophone et politisé.
Il se trouve que son nouvel album sortait le 24 septembre et pour l’inaugurer, ses musiciens et lui avaient choisi Lomé (capitale du Togo et patrie d’Adebayor) pour mettre le feu. C’est donc tout naturellement que nous avions prévu un petit we togolais pour vibrer au son du maître ambianceur. Mais comme d’habitude, les choses ont tourné de travers et pour une fois en notre faveur. En effet dès le début de la semaine, la rumeur courait que Tiken allait passer le vendredi à Cotonou et comme souvent, la rumeur disait vrai.
Comme souvent ici aussi, les choses ont été faites dans la précipitation et l’ivoirien contestataire n’a pas eu la salle qu’il méritait.
Pour moi, il aurait du se produire au stade, là ou tout le monde aurait pu venir le voir, chanter et danser, au lieu de cela, c’est le palais des congrès de Cotonou qui a été choisi.
Vous allez me dire là tu fais ton difficile Niko…C’est peut-être vrai, n’empêche que voir Tiken dans un stade survolté de 50 000 places en Afrique, ce n’est pas la même chose que de le voir dans une salle au deux tiers vide de 5000 places… Eh oui car les organisateurs, ont joué sur son nom pour faire monter les tarifs à tel point que les places s’échangeaient au prix d’un demi SMIC béninois.
Bon à part ça le show cartonnait, il n’a pas lésé le public présent et voici en quelques lignes un petit résumé du spectacle
La balance a été faite par ses zicos vers 21h, ce qui laissait présager une arrivée tardive. En effet, après une première partie composée d’artistes locaux qui aurait fait les beaux jours de Graines de stars ou de quelques moments d’anthologie du zapping de la nouvelle star, le concert débuta à minuit. Eh là le bonheur ! 2 heures de vrai show. Des cuivres de folie (Tom t’aurait kiffé le sax), des mamas choristes de ouf et un Tiken qui nous a fait tout son répertoire à base de… « Ils ont partagé le monde… » De « Quitte le pouvoir » ou bien encore de « Tonton l’américain » (exclu).
Bref je vous avoue que je n’ai pas boudé mon plaisir, j’en ai même profité pour me déhancher sauvagement (et ouais) et gigoter en rythme….Je ne danse pas moi…Je bouge J
Je n’attend désormais plus qu’une chose : qu’il revienne au Bénin après sa tournée française, et cette fois ci je l’espère au stade…
Notre prochain concert à Cotonou c’est pour Octobre et là encore ce n’est pas mal du tout : Oxmo et tous ses musiciens (là encore Tom t’aurais kiffé) !!!
Ce sont des copines qui organisent son show alors j’essayerai de m’arranger pour faire des bonnes photos Westcoast avec lui histoire de bien me la péter… Cotonou Represents.
Niko
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