jeudi 27 décembre 2007

Noyeux Joël !


On pense très fort à chacun d'entre vous… On vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d'année !
Des bisous. Niko et Raf

vendredi 21 décembre 2007

Possotomé



Après être vaillamment passé du scooter à la moto, il était temps pour moi de me tester en grandeur « Nature ». Avec quelques amis nous décidâmes donc de nous programmer une petite excursion de deux jours où grands espaces rimerait avec grosses cylindrées.
L’idée était simple : profiter de la douceur d’un petit coin de paradis tout en chevauchant nos puissants bolides. C’est ainsi que nous partîmes le samedi midi à trois : Raf, Lionel (mon mentor motocyclique) et moi-même en direction de la seule ville « thermale » du Bénin : Possotomé.
Après une heure passée sur la route des pêches, où la jungle jouxte la plage sur près de trente kilomètres, nous décidions de faire une halte salvatrice dans un petit maquis de Ouidah où nous attendait Sonia. Après quelques boissons désaltérantes, une interview avortée pour la télé béninoise et trente minutes passées à écouter des inédits de Johnny (je vous jure, ici aussi il a ses fans) nous nous remettions en selle pour les quelques kilomètres qui nous séparaient de notre destination finale.
A Possotomé, l’un de mes amis nous avait recommandé auprès d’une ONG locale, nous fîmes ainsi la connaissance de Justin et Lucien qui nous prirent en charge pour tout le reste du WE. Après avoir installé nos tentes à quelques mètres du lac, Justin nous invita à nous reposer dans sa paillote sur pilotis. Nous prîmes tranquillement l’apéritif et quelques minutes « béninoises » plus tard Justin revint avec une farandole de mets à base de poissons. Le cadre était posé, ce WE sentait décidément très bon.
Suite à ce fameux dîner, Justin nous amena nous laver à la source chaude (48°) du village. Au même instant quelques jeunes et costauds gaillards avaient eu la même idée. Il s’ensuivit un étrange moment de partage de savon sous un filet d’eau bouillonnante : Un souvenir qui restera pour moi entre la franche camaraderie et l’ambiance moite d’un vestiaire de rugby après match…
Je ne m’attarderai pas sur la nuit exécrable que chacun de nous passa car nos hôtes n’y étaient pour rien mais le tout fut assez cocasse. En effet notre site de camping se trouvait être un véritable refuge de chauve souris et malheureusement pour nous ces dernières ne semblaient pas savoir communiquer par ultrasons. Je dus ainsi recourir à mes plus grands talents de chasseur urbain pour les faire fuir à coup d’insultes et de mauvaise haleine le tout en caleçon, à 5 heures du matin en lançant tout ce qui se trouvait à portée de ma main en direction du ciel…La situation vira définitivement au comique quand l’un des villageois qui dormaient près de nos tentes fut, non pas réveillé par le chant de ces doux vampires, mais par mes vociférations nocturnes. Il m’adressa même un : « Y a quoi ? » lorsque l’un des caillou que j’avais lancé retomba à quelques centimètres de sa natte.
Nous réussissions tout de même à supporter cette épreuve et tels des braves aventuriers, nous nous réveillâmes avec un superbe petit déjeuner préparé par Justin. Pour l’occasion Lionel inaugurait même une citronnelle au lait et au café, je me contentais pour ma part d’une simple café-citronnelle car il faut savoir rester simple. Une fois nos estomacs remplis, nous étions parés pour notre aventure quotidienne: Une ballade en pirogue sur le lac avec en prime un apprentissage des différentes techniques de pêche locales. Lucien nous apprit à lancer et à récupérer le filet « épervier » mais aussi à plonger afin de débusquer les petits poissons qui se cachent dans la vase une fois le filet posé. Notre pêche fut assez concluante (mention très spéciale à Raf qui prit plusieurs poissons à elle seule). Une fois les poissons à bord de la pirogue, nous en échangions même quelques un à une bonne dame qui passait par là contre quelques morceaux de coco et de manioc. Sur le chemin du retour Lucien nous expliqua le rôle des différentes divinités du lac. J’avoue que certains d’entre nous furent moins réceptifs à ce folklore, surtout quand il nous raconta l’histoire du « Manimal » local, sorte d’homme sorcier mi-humain mi-hippopotame qui se transformait à chaque fois qu’il prenait sa douche…
Nous fîmes encore quelques kilomètres en brousse sur une magnifique petite piste avant de se décider à rentrer sur Cotonou, non sans s’arrêter chez notre pote Laurent pour se sustenter d’une petite crêpe au chocolat accompagné d’un jus de mangue…
Bref que du Bonheur.

Niko

jeudi 6 décembre 2007

Miss U

Parce que vous me manquez… tous et beaucoup. Souvent une petite pensée pour vous, parents, sœurs, famille, amis, potes, pouffies et pas l’occasion de vous la faire partager. Celle-ci vous est toute dédiée…