jeudi 18 juin 2009

Bisouster!

jeudi 11 juin 2009

Rwanda – Gorilles (2/2)


La région des volcans, sanctuaire préservé de nos cousins gorilles s’élève à plus de 4000 mètres d’altitude. Afin de pouvoir les observer dans leur milieu naturel, il faut se rendre au « QG » du parc protégé où les guides sont informés par talkie de la localisation des différents groupes de gorilles par des traqueurs. Ces traqueurs sont des rwandais travaillant pour le parc, ils ont été formés par Diane Fossey elle-même (Gorilles dans la Brume) et vivent dans les forêts de bambou, au plus proche des gorilles. Ils connaissent parfaitement leurs déplacements et peuvent également intervenir en signalant la présence éventuelle de braconniers.

Une fois au QG, selon les informations dont je disposais, j’optais pour le « groupe Susa » considéré comme l’un des plus difficiles à observer mais également comme l’un des plus importants par le nombre des individus qui le compose (entre 30 et 40 gorilles). Par chance, ce jour là, le groupe ne se situait qu’à seulement 45 mins de marche du point de départ du trek mais il n’est pas rare que les voyageurs se fassent « balader » pendant plus de 5 heures pour les apercevoir. Pour arriver jusqu’au groupe Susa nous avons marché au cœur de la campagne rwandaise avant de finalement pénétrer au sein des forêts de bambou qui sont leur habitat privilégié. A l’image des pandas, les gorilles sont totalement herbivores et se nourrissent alternativement au cours d’une même journée de bambous et de « salades » sauvages.

Après une quinzaine de minutes de marche dans la forêt nous sommes littéralement tombés nez à nez avec un petit gorille de 3 ou 4 ans qui s’excitait dans tous les sens. Acte de bravade, tentative pour nous impressionner ou plus simplement petit jeu avec les autres « enfants » du groupe, il vint à notre rencontre en nous fonçant dessus et nous gratifia de petits coups dans les jambes. Il s’enfuit ensuite (très satisfait lui) pour rejoindre ses autres petits amis qui se situaient à 4 mètres de nous et qui devaient bien rigoler dans leur langage simiesque.

Je faillis faire dans mon pantalon lors dans de ce premier contact…Honnêtement, on a beau avoir regardé tous les documentaires animaliers du monde, ce n’est pas la même chose quand une masse noire, poilue et grognon vient vous accueillir en vous mettant la main aux « parties »…Avec ce premier contact un peu osé, les gorilles ont pu constater que nous n’étions pas agressifs et ils nous ensuite laissé les observer pendant plus d’une heure.

Cette heure de la journée (8H-9H) est consacrée au jeu pour les petits (de 1 à 5 ans), aux démonstrations de force pour les jeunes adultes (10 ans) et au repos pour les vrais adultes (20/30 ans).

Il ne reste environ que 700 gorilles des montagnes dans le monde, 350 vivent en liberté au Rwanda au sein d’une dizaine de groupes tous visibles par l’homme. Je ne pourrais vous décrire avec exactitude ce que j’ai vu et ressenti là-bas, tout ce que j’écris n’est qu’une approximation de la réalité, les quelques photos qui accompagnent l’article vous permettront peut-être de vous faire une meilleure idée.

                                                                                                                                                     Niko

vendredi 5 juin 2009

Rwanda -Gorilles (1/2)

En partant pour l’Afrique et en faisant le choix de ne pas revenir en France pendant deux ans, je souhaitais découvrir plus profondément ce continent qui m’avait toujours attiré.

J’aime les animaux et certains m’attirent plus que d’autres. Les gorilles par leur force, leur rareté et leur proximité avec l’homme font partie de ceux là.

Pour arriver jusqu’au Rwanda où vivent les derniers gorilles de montagne (il en reste aussi quelque uns en RDC et en Ouganda) le voyage fut assez épique puisqu’il me fallut passer par le Togo et l’Ethiopie pour rallier ensuite Kigali. En 4 nuits, j’allais dormir dans 4 villes différentes : Cotonou, Lomé, Addis Abeba et enfin Musanze (province Nord du Rwanda), changer trois fois de fuseau horaire et parcourir plus de 3000 kms.

Les 2 heures de route séparant Kigali de Musanze me permirent de découvrir la beauté de ce pays qui me laissa sans voix. Le Rwanda se fait appeler le pays des 1 000 collines mais c’est celui des 10 000 collines tant le paysage est valloné et verdoyant. C’est aussi le pays d’Afrique qui possède la plus grande densité d’habitants au km2. Dans le Nord, véritable grenier alimentaire du pays, chaque parcelle de terrain est cultivée en terrasse à cause de la géographie naturelle des sols. Cela donne un aspect incroyable aux paysages en plus de forcer le respect pour ces agriculteurs qui travaillent la terre entre 1500 et 2800 mètres d’altitude.

Niko








mardi 5 mai 2009

Kike, Just buy it !

Math et Thomas sont venus nous voir à Cotonou en Décembre mais ils avaient oublié de ramener dans leurs valises un truc qui leur faisait vraiment envie : des baskets de contre façon « Made in Africa ».

Je me chargeais donc de satisfaire à cette demande. Depuis que je suis ici, j’ai remarqué qu’il existe différents niveaux de contre façons dans les baskets. Le niveau le plus bas correspond aux chaussures dont la texture s’émiette dans tes doigts quand tu exerces une pression soutenue au niveau du coup de pied. Le niveau le plus haut (niveau d’excellence J ) correspond quant à lui à de vraies Nike ou Adidas mais de 2ème ou 3ème main qui ont été « retapées » par les vendeurs ambulants. Il n’y a pas de différence de prix entre ces deux extrêmes mais c’est au client de déceler la nuance…

La mission fut assez facile, je trouvais des Stan Smith correctes pour Tom (presque pas fausses), des Nike Air Force pour Math (vraies) et même un autre petit modèle sympa pour Raf (vraies).

Quant à moi, fort de ma grande expérience, il était inconcevable que je puisse me faire berner en achetant cette magnifique paire old school de Nike Air à mi-chemin entre les chaussures d’un joueur professionnel de Bowling et celles d’Illi Nastase lorsqu’il jouait Roland Garros il y a 30 ans J .

Malheureusement, de retour à la maison, il ne me fallut que quelques minutes  (mais quelques minutes de trop) pour me rendre compte de ce que je venais d’acheter.

Je vous laisse admirer, les photos parlent d’elles-mêmes. Cela ressemble à un peu au jeu des 7 erreurs mais avec un créateur de shoes qui n’était vraiment plus très sûr du nom de la marque…



 

PS : Ce sont donc des Kike AIF mais plus certainement des NIKF….

                                                                                                                                                    Niko

A surfer is born

Lors de son séjour de 3 semaines, Ben a visité presque intégralement le Bénin mais il en a aussi profité pour se mettre au surf. Voici les photos de sa première session, pas mal pour un début.

Niko





jeudi 16 avril 2009

Surftrip au Ghana


Ma tendre moitié étant partie en France pour un mois, il a bien fallu que je m’occupe un peu afin de ne pas me morfondre dans la solitude et l’ennui.

Je profitais alors de la semaine que mon patron venait de m’accorder pour partir vers l’Ouest Ghanéen et ses spots cachés. Il me fallut 2 jours pour rallier Dixcove, à une centaine de Kms de la Côte d’Ivoire. Là-bas, sur les conseils de mes amis, j’arrivais au bout d’une piste de 15kms traversait un premier village (Akwidaa), un pont, puis un second village et enfin une baie protégée pour arriver sur le spot d’Ezile Bay. Malheureusement les conditions n’étaient pas au rdv ce jour là, en revanche ma chance fut de tomber sur un autre surfer dans cet endroit perdu. Gaizka, dont c’est le nom, est espagnol (basque pour être plus précis) et venait juste de finir un long métrage à Ouaga. Prévoyant et fou de surf, ce dernier avait ramené avec lui deux planches d’Espagne et sitôt le dernier rush tourné, il était descendu plus au Sud, là ou les vagues ont bonne réputation. Cette rencontre fut une bénédiction puisque lors des 8 jours suivants, nous avons parcouru tous les deux la côte afin de tenter de découvrir les meilleurs spots, et je vous rassure tout de suite nous avons eu quelques sessions excellentes.

Ce surftrip restera un grand moment de bonheur. Le Ghana est un pays magnifique, les conditions d’hébergement sont excellentes, les prix sont modiques, la côte océanique est accidentée et regorge de petites criques désertes. Enfin le premier surfshop du Ghana s’est ouvert depuis 2 ans à Busua. Au début les ghanéens apeurés par l’eau n’ont pas adhéré tout de suite mais maintenant ils commencent à avoir un sérieux niveau tout en gardant une ambiance dans l’eau très cool. Enfin et ce n’est pas rien, grâce à des enceintes surpuissantes, le reggae sonne à quelques encablures de la plage dès que les premiers surfers vont à l’eau J

Niko

PS : Pour plus de détails sur ce surftrip et sur les spots que j’ai découvert là-bas, faites un tour sur le groupe The endless harmattan sur Facebook, désolé pour les photos, mais ce n’est pas facile à prendre quand tu es tout seul dans l’eau…

mercredi 8 avril 2009

Retard de l’éditeur…

Ca faisait un moment que l’on n’avaient rien mis sur le blog pourtant plusieurs articles étaient près. Veuillez nous excusez pour ce retard et attendez vous à une frénésie d’articles dans les prochains jours. On pense à vous.

Ps : Bon anniversaire à Papa Pace et à Ben ;o)
Niko & Raf

Big Jack Daddy 2 (Edition Blockbuster)

Comme son premier voyage au Bénin en 2007 avait du lui paraître incomplet, mon père a donc décidé de remettre le couvert et de nous rendre une seconde visite en 2009. Si vous vous ne souveniez pas de Big Jack Daddy I, laissez moi vous dire que contrairement à de nombreuses suites, Big Jack Daddy 2 vaut largement le détour. En effet, parmi les personnes qui sont venues nous voir depuis 2 ans, très peu ont réussi à faire et à voir autant que mon père. Toutefois, les quelques zones d’ombres qui lui restaient encore à éclaircir l’ont été lors de ce second voyage. A peine arrivé à Cotonou, Big Jack décidait sans détour de partir vers le Nord du pays. Après quelques heures de bus, notre homme arrivait tranquillement à Natitingou. Bien aidé par notre ami Abdel « de pigeon » Wahabou, ils firent ensemble leurs emplettes au marché de la ville (pintade, riz, tomates…) et s’envolèrent ensuite au volant de leur moto sur les pistes désertes en direction du pays Somba. La nature lui ouvrant largement ses portes, ce dernier fit une escale de 2 jours dans le parc de la Pendjari afin d’étancher sa soif d’animaux sauvages. Au programme : buffles, antilopes, éléphants, crocodiles et même un hippo en mode terrestre à quelques mètres du 4x4. De retour à Cotonou, nous sommes alors partis, tous ensemble cette fois pour 5 jours au Togo (Kpalimé) et au Ghana (Akosombo) afin de lui faire découvrir les beautés des pays alentours. Sa troisième semaine parmi nous ayant commencé sur un rythme plus calme, Big Jack décida de « meubler » 2 jours dans la semaine où il ne savait plus trop quoi faire en partant seul vers Dassa pour vivre une expérience africaine qui, selon moi, restera comme la plus aboutie de son séjour. Peu de gens le savent mais il semble qu’une famille d’hippos séjourne dans les environs de Dassa. Mon père, sur la base de renseignements que je qualifierai de très incertains, décida alors de vérifier cette rumeur en se levant à 5h du matin pour partir à l’aventure. Grâce à un zem (taxi moto) de Dassa dont il avait fait la connaissance la veille, il fit 2heures de moto en brousse pour se rendre dans un village perdu où personne ne parlait français. Il arriva tant bien que mal à se faire comprendre, négocia une pirogue et après ½ heure sur l’eau, il réussit à trouver cette fameuse famille d’hippos (à une quinzaine de mètres seulement). Personnellement, cela fait 2 ans que je vis ici et je suis allé plusieurs fois à Dassa mais jamais je n’avais entendu parler de cette histoire. Le retour fut également assez épique puisque son taxi brousse creva deux fois et mis 5h30 pour parcourir les 150 Kms le séparant de Cotonou. Le soir en me racontant cette histoire, il a gentiment admis que cette aventure l’avait « un peu » fatigué… Bref, si vous en doutiez, le bonhomme a encore assez d’énergie pour tourner dans Big jack Daddy III.
Niko



lundi 9 février 2009

J'arrrrriiiiiiiiiiiiiive !

Pour ceux qui ne le savent pas encore, j'arrive à Paris le week-end prochain pour 1 mois ! Je pense que mon numéro de portable sera HS mais dès que j'en ai un neuf, je vous l'envoie...
Plein de bisous et à tout bientôt !

Raf

vendredi 16 janvier 2009

2009


Pour la deuxième année consécutive, nous vous souhaitons depuis notre maison au Bénin le meilleur pour 2009. Sachez également que cette année sera celle du retour (définitif…ou pas) pour Raf et moi en France. Vous pourrez croiser Raf à Paris en Février/Mars mais il faudra attendre Août/Septembre pour me voir. En attendant, on espère que ce message réchauffera un peu vos cœurs à défaut de réchauffer vos appartements. On vous embrasse fort et on pense à vous. Big Up à Math et Tom pour leur récent passage au Bénin. Ne désespère pas Tom, 2009 sera l’année de notre victoire au Pictio…et oui, c’est vrai, j’ai vérifié le Vaudoun a bien été inventé en Alsace ☺ Niko & Raf