jeudi 16 avril 2009

Surftrip au Ghana


Ma tendre moitié étant partie en France pour un mois, il a bien fallu que je m’occupe un peu afin de ne pas me morfondre dans la solitude et l’ennui.

Je profitais alors de la semaine que mon patron venait de m’accorder pour partir vers l’Ouest Ghanéen et ses spots cachés. Il me fallut 2 jours pour rallier Dixcove, à une centaine de Kms de la Côte d’Ivoire. Là-bas, sur les conseils de mes amis, j’arrivais au bout d’une piste de 15kms traversait un premier village (Akwidaa), un pont, puis un second village et enfin une baie protégée pour arriver sur le spot d’Ezile Bay. Malheureusement les conditions n’étaient pas au rdv ce jour là, en revanche ma chance fut de tomber sur un autre surfer dans cet endroit perdu. Gaizka, dont c’est le nom, est espagnol (basque pour être plus précis) et venait juste de finir un long métrage à Ouaga. Prévoyant et fou de surf, ce dernier avait ramené avec lui deux planches d’Espagne et sitôt le dernier rush tourné, il était descendu plus au Sud, là ou les vagues ont bonne réputation. Cette rencontre fut une bénédiction puisque lors des 8 jours suivants, nous avons parcouru tous les deux la côte afin de tenter de découvrir les meilleurs spots, et je vous rassure tout de suite nous avons eu quelques sessions excellentes.

Ce surftrip restera un grand moment de bonheur. Le Ghana est un pays magnifique, les conditions d’hébergement sont excellentes, les prix sont modiques, la côte océanique est accidentée et regorge de petites criques désertes. Enfin le premier surfshop du Ghana s’est ouvert depuis 2 ans à Busua. Au début les ghanéens apeurés par l’eau n’ont pas adhéré tout de suite mais maintenant ils commencent à avoir un sérieux niveau tout en gardant une ambiance dans l’eau très cool. Enfin et ce n’est pas rien, grâce à des enceintes surpuissantes, le reggae sonne à quelques encablures de la plage dès que les premiers surfers vont à l’eau J

Niko

PS : Pour plus de détails sur ce surftrip et sur les spots que j’ai découvert là-bas, faites un tour sur le groupe The endless harmattan sur Facebook, désolé pour les photos, mais ce n’est pas facile à prendre quand tu es tout seul dans l’eau…

mercredi 8 avril 2009

Retard de l’éditeur…

Ca faisait un moment que l’on n’avaient rien mis sur le blog pourtant plusieurs articles étaient près. Veuillez nous excusez pour ce retard et attendez vous à une frénésie d’articles dans les prochains jours. On pense à vous.

Ps : Bon anniversaire à Papa Pace et à Ben ;o)
Niko & Raf

Big Jack Daddy 2 (Edition Blockbuster)

Comme son premier voyage au Bénin en 2007 avait du lui paraître incomplet, mon père a donc décidé de remettre le couvert et de nous rendre une seconde visite en 2009. Si vous vous ne souveniez pas de Big Jack Daddy I, laissez moi vous dire que contrairement à de nombreuses suites, Big Jack Daddy 2 vaut largement le détour. En effet, parmi les personnes qui sont venues nous voir depuis 2 ans, très peu ont réussi à faire et à voir autant que mon père. Toutefois, les quelques zones d’ombres qui lui restaient encore à éclaircir l’ont été lors de ce second voyage. A peine arrivé à Cotonou, Big Jack décidait sans détour de partir vers le Nord du pays. Après quelques heures de bus, notre homme arrivait tranquillement à Natitingou. Bien aidé par notre ami Abdel « de pigeon » Wahabou, ils firent ensemble leurs emplettes au marché de la ville (pintade, riz, tomates…) et s’envolèrent ensuite au volant de leur moto sur les pistes désertes en direction du pays Somba. La nature lui ouvrant largement ses portes, ce dernier fit une escale de 2 jours dans le parc de la Pendjari afin d’étancher sa soif d’animaux sauvages. Au programme : buffles, antilopes, éléphants, crocodiles et même un hippo en mode terrestre à quelques mètres du 4x4. De retour à Cotonou, nous sommes alors partis, tous ensemble cette fois pour 5 jours au Togo (Kpalimé) et au Ghana (Akosombo) afin de lui faire découvrir les beautés des pays alentours. Sa troisième semaine parmi nous ayant commencé sur un rythme plus calme, Big Jack décida de « meubler » 2 jours dans la semaine où il ne savait plus trop quoi faire en partant seul vers Dassa pour vivre une expérience africaine qui, selon moi, restera comme la plus aboutie de son séjour. Peu de gens le savent mais il semble qu’une famille d’hippos séjourne dans les environs de Dassa. Mon père, sur la base de renseignements que je qualifierai de très incertains, décida alors de vérifier cette rumeur en se levant à 5h du matin pour partir à l’aventure. Grâce à un zem (taxi moto) de Dassa dont il avait fait la connaissance la veille, il fit 2heures de moto en brousse pour se rendre dans un village perdu où personne ne parlait français. Il arriva tant bien que mal à se faire comprendre, négocia une pirogue et après ½ heure sur l’eau, il réussit à trouver cette fameuse famille d’hippos (à une quinzaine de mètres seulement). Personnellement, cela fait 2 ans que je vis ici et je suis allé plusieurs fois à Dassa mais jamais je n’avais entendu parler de cette histoire. Le retour fut également assez épique puisque son taxi brousse creva deux fois et mis 5h30 pour parcourir les 150 Kms le séparant de Cotonou. Le soir en me racontant cette histoire, il a gentiment admis que cette aventure l’avait « un peu » fatigué… Bref, si vous en doutiez, le bonhomme a encore assez d’énergie pour tourner dans Big jack Daddy III.
Niko