L’arrivée au « Lake Resort » de Bosumtwi fut en quelque sorte une bénédiction. En effet, pour arriver jusque là nous avons conduit pendant près de trois heures de nuit, et pour ceux qui le savent il n’est jamais bon de rester trop longtemps sur les routes africaines, surtout quand le soleil s’est couché.
Après une bonne nuit de sommeil, le réveil fut encore plus agréable. Le petit hôtel était tenu par un étonnant couple austro-ghanéen, la nourriture était délicieuse, le jardin magnifiquement entretenu et le tout donnait sur une petite plage privée au bord du Lac sacré de Bosumtwi.
Pour les Ashanti il s’agit du lieu de résidence de l’une de leurs divinités : Twi, pour les géologues c’est un exemple frappant de cratère météoritique, pour nous c’était tout simplement très beau !
Il ne me fallut pas longtemps pour me décider à aller nager dans ce magnifique cratère sacré d’autant qu’apparemment il ne présentait aucune trace de bilharziose (c’est une maladie que j’ai découvert assez récemment et croyez moi vous ne voulez pas savoir ce que c’est). Après quelques brasses salvatrices et un petit somme au soleil au côté de Raf, une soudaine agitation me réveilla. Deux pêcheurs du coin était en train de tuer un serpent à l’exact endroit où je me baignais quelques minutes auparavant. Selon eux (mais comme tous les africains lorsqu’ils tuent un reptile) le serpent était mortel. Je ne préférais pas m’attarder sur leurs dires et décidais par là même qu’il était temps pour nous de découvrir le patrimoine culturel de la région en visitant les quelques temples Ashanti des environs. En route vers notre première sortie ethnographique de ces vacances je fus frappé par un détail qui attira mon attention. Au bord de la route, trois paysans tenaient un animal dans leurs bras mais je n’arrivais pas à comprendre de quoi il s’agissait. Quand l’information arriva jusqu’à mon cerveau, je pressais instinctivement la pédale du frein. Nous descendîmes de la voiture avec quelque précaution et là encore il était question de serpent mais pas de n’importe lequel. Il s’agissait tout bonnement du plus grand python que j’avais vu de ma vie. La bête devait mesurer dans les 5 mètres et son corps était aussi large que mes cuisses. Je sais que j’ai parfois tendance à incorporer quelques faits qui ne font pas partie de la réalité dans mes récits (le requin boxer notamment) et Raf n’hésite pas non plus à bidouiller quelques fois les photos, mais cette fois ci je vous assure que rien n’a été manipulé, tout est authentique et je ne vous mens pas lorsque je vous dit qu’il fallait près de six hommes pour soulever la bête…Je sais ce que vous pensez : Mon caméléon n’aurait pas pesé lourd face à lui…C’est vrai, c’est aussi ce que j’ai pensé.
Niko
lundi 31 mars 2008
L’heure du Snake
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6 commentaires:
fini les commentaires en direct, back to the blog...
effectivement belle bete!
bon et puis ca te va trop bien les jupes en natte mon nico!!!
D'ac avec Rico, tues trop mignonne Nicoleta et ce serpent est degoutant!!
ok.
je viens plus
Je suis ravi que mon nouveau look + traditionnel vous plaise :)
Bon j'ai été un peu pris ces derniers temps avec le voyage des ptits loups mais c'est promis d'ici la semaine prochaine il y aura tout notre voyage au Ghana qui sera en ligne ainsi que celui de Veux et Riko.
Claire, pour le python, t'en fais pas celui-ci est un ghannéen, ici tu trouves des animaux plus gentil, comme des caméléons ou des diks diks ou encore des tortues de mer ...c'est gentil une tortue de mer hein? nan? bon...;)
Hallucinant ce snake !!
Merci pour ce pti commentaire sur mon blog, c'est en effet ça....un silence et un calme envoutant....
Je découvre votre piti blog et j'avoue que vos aventures ont l'air très drôle, belle expérience !!!
Mais fais moi confiance c'est bien li cho !!!
Profites !!
J'ai pas encore au chomage mais bientot je me barre !!
Des bisous la raf !!!
et attention au snake !
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